Le temps est le calcul du mouvement relatif à la priorité et à la postériorité |
DIDEROT
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Opin. des anc. philos. (péripatéticienne philos.) |
temps |
Le symbole est un signe relatif à l'objet dont on veut réveiller l'idée |
MARMONTEL
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Oeuvr. t. VII, p. 181 |
symbole |
Il y a beaucoup d'apparence que l'établissement de la quantité de la musique a d'abord été relatif à celle du langage |
ROUSSEAU
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Dissert. sur la mus. mod. |
quantité |
Aristote et Descartes n'ont considéré la formation du foetus que dans le point de vue relatif à leur système |
BUFFON
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Animaux, Systèmes sur la générat. |
vue |
Le premier stratagème relatif à la prise de l'Acro-Corinthe est d'Antigone Gonatas, comme vous l'apprend Plutarque |
CLAVIER
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Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. IV, p. 86 |
stratagème |
Le précis, l'absolu, l'abstrait, qui se présentent si souvent à notre esprit, ne peuvent se trouver dans le réel, parce que tout y est relatif |
BUFFON
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Quadrup. t. IV, p. XLI |
réel, elle |
Quant au superlatif relatif, il est pleinement en usage : Les termes de cette lettre où M. de Saint-Cyran parle du sacrifice de la messe comme du plus excellent de tous |
PASCAL
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Prov. 16 |
excellent, ente |
Le plaisir relatif est celui qui naît de la comparaison que l'âme fait entre ses idées ou entre ses situations |
BONNET
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Ess. anal. âme, 17 |
relatif, ive |
Le mouvement, le temps, la dureté, la mollesse, les dimensions, l'éloignement, l'approximation, la force, la faiblesse, les apparences de quelque genre qu'elles soient, tout est relatif |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Apparence. |
relatif, ive |
Ce que nous avons dit des deux usages du relatif, l'un d'être pronom, et l'autre de marquer l'union d'une proposition avec une autre.... |
DUCLOS
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Oeuv. t. IX, p. 111 |
relatif, ive |
La disposition de l'ut naturel dans l'échelle des tons le rend fondamental naturellement, mais il peut toujours devenir relatif à tout autre son que l'on voudra choisir pour fondamental |
ROUSSEAU
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Dissert. sur la mus. mod. |
ut |
Le nombre des mamelles est, dit-on, relatif, dans chaque espèce d'animal, au nombre des petits que la femelle doit produire et allaiter ; mais pourquoi le mâle, qui ne doit rien produire, a-t-il ordinairement le même nombre de mamelles ? |
BUFFON
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Quadrup. t. I, p. 283 |
mamelle |
L'histoire de la Bible est devenue l'une des parties de la théologie les plus cultivées de nos jours ; on la désigne communément par le nom assez singulier de science de l'introduction ou de l'isagogique, et l'on y distingue ce qu'on appelle la haute critique ou l'histoire des livres eux-mêmes et les études à faire pour établir leur origine, et la basse critique ou l'histoire du texte et le travail relatif à l'examen des variantes de détail, en tant qu'il a été établi que l'Écriture sainte a partagé le sort de toute l'antiquité, que les moyens imparfaits de multiplication et de conservation des exemplaires n'ont pas préservée contre toutes les chances d'altération |
ED. REUSS
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la Bible, etc. Introd. génér. p. 55, Paris, 1874 |
isagogique |